Quel élément du PFEQ est-il considéré en premier lieu lors de votre planification globale?

Quel élément du PFEQ est considéré en premier lieu lors de votre planification détaillée (élaboration de SAÉ)?

Quel outil didactique utilisez-vous majoritairement pour votre planification globale et détaillée?

Sur quelle(s) théorie(s) de l’apprentissage s’appuie votre planification globale et détaillée?

Lors de votre planification globale et détaillée, vous prenez en considération:

mercredi 31 mars 2010

Les grands dilemmes de l’enseignant d’aujourd’hui

Bonjour chers enseignants!

Êtes-vous d’accord avec moi que l’une des raisons principales pourquoi le renouveau pédagogique est si critiqué c’est que les enseignants sentent qu’ils sont mal accompagnés dans l’appropriation du nouveau Programme de Formation de l’École Québécoise (PFEQ)? Comment se fait-il qu’un si gros changement dans l’approche de l’enseignement privilégiée par le ministère de l’Éducation ne soit pas davantage accompagné d’une aide soutenue aux enseignants? Le ministère n’a pas simplement introduit les concepts du paradigme de l’apprentissage et du développement des compétences dans son nouveau programme, il a bouleversé complètement le référentiel théorique sur lequel s’appuyaient les enseignants. Dans ce contexte, nous sommes devant une multitude de position concernant l’approche pédagogique susceptible de favoriser des apprentissages significatifs chez nos élèves.

« Existe-t-il des approches pédagogiques plus prometteuses que d’autres et, si oui, lesquelles? À quelles stratégies d’enseignement devrait-on recourir? Que faut-il retenir des théories qui fondent la conception de l’apprentissage et de l’enseignement sur laquelle le nouveau programme prend appui? » (Carbonneau et Legendre, 2002, p. 12)

Carbonneau et Legendre (2002) expliquent que ces questionnements peuvent provoquer un « sentiment d’inconfort et d’insécurité » (p. 12) chez les enseignants, ce qui peut les amener à ne plus savoir ce qu’il convient de faire ou ne pas faire dans certaines situations. Ils affirment même que les enseignants pourraient devenir « particulièrement vulnérables à ce qui pourrait leur être présenté comme la bonne méthode ou le bon modèle pédagogique pour appliquer l’approche par compétences, alors conçue comme une nouvelle façon d’enseigner. » (p. 12).

Il est donc primordial, à mon avis, que le MELS se soucie d’offrir aux enseignants davantage d’outils leur permettant de concrétiser les éléments constitutionnels du PFEQ.

Mais il ne faut pas attendre après le ministère, trop occupé à se sortir la tête hors de l’eau… C’est pourquoi la collaboration entre enseignants est d’une grande importance! Je vous invite donc, chers collègues, à en savoir davantage sur ma vision de la planification de situations d’apprentissage et d’évaluation (SAÉ). Peut-être y trouverez-vous une inspiration soudaine et fabuleuse pour l’élaboration de projets stimulants à faire avec vos élèves?!

Sur ce, j’aimerais savoir votre opinion concernant le support dont vous bénéficiez dans votre école pour l’appropriation du PFEQ. Est-il à la hauteur de vos besoins?

Références bibliographiques:

Carbonneau, M. et Legendre, M-F. (2002), Pistes pour une relecture du programme de formation et de ses référents conceptuels, revue Vie Pédagogique, no 123, avril-mai, p. 12-17

1 commentaire:

  1. Je suis tombé par hasard sur votre blogue et je ne suis pas d'accord avec votre interprétation sur les critiques du «Renouveau»

    D'abord, il y a eu torpillage des États généraux de 1996, vous trouverez un résumé du processus chez Comeau et Lavallée. Ensuite, les applications du paradigme constructiviste sur lesquelles se fonde la réforme furent conçues d'une manière intellectuellement frauduleuse, elles (ces applications) n'ont d'ailleurs pas été reconnues par des pairs en sciences humaines ou en philosophie de l'éducation. Et on a accusé les détracteurs d'être des réactionnaires.

    C'est par le biais d'une d'actions politiques entre le MELS et les facultés d'éducation que le paradigme est devenu dominant et qu'il est désormais hégémonique dans la formation des maitres.

    Enfin, le «Renouveau», derrière des airs progressistes participe à l'instrumentalisation du savoir et de l'école par différents acteurs économiques et politiques, ce qui ne permet pas à l'école de jouer son rôle, lequel rôle consiste à protéger justement l'élève de certaines forces et tendances sociales, pour qu'il s'approprie le meilleur de la culture, et certainement pas le pire.

    Enfin, les postulats philosophique du «Renouveau» ne sont pas les meilleurs pour lutter efficacement contre le décrochage.

    On a donc d'excellentes raisons d'être critiques et supposer comme vous le faites qu'il s'agit finalement d'un problème de communication nie la possibilité que le «Renouveau» soit intrinsèquement très discutables. Vous nous proposez un faux dilemme...

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